Les ECS1 à l’épreuve de l’œuvre de notre artiste en résidence :

 

Christophe Beauregard est intervenu dans l’un de mes cours en novembre dernier pour présenter une partie de son œuvre aux ECS1. À la suite de cette séance, j’ai demandé aux étudiants de sélectionner une photo de leur choix extraite du site de notre artiste en résidence pour en proposer un commentaire en anglais (600 mots +/- 10%) à rendre en devoir maison à la veille des vacances de Noël. L’œuvre de Beauregard est riche, et beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît au premier coup d’œil. Tour à tour paparazzo (série « hush… hush »), photographe de presse ou de rue (« semantic tramps », « technomades »), d’entreprise (« le meilleur des mondes »), voire photographe médical (« chirurgie », « pentimento »), cet artiste se joue des codes de la photographie conventionnelle pour, souvent, laisser ses spectateurs pantois. Aussi ai-je guidé les élèves dans leur réflexion en leur suggérant de mobiliser la définition du « punctum » selon Roland Barthes ainsi que le concept freudien d’inquiétante étrangeté afin de mettre davantage en lumière les caractéristiques de la photo ayant retenu leur attention. J’ai rendu ces devoirs à la rentrée de janvier, en laissant quelques semaines aux volontaires pour reprendre leur copie à partir de mes annotations et demander à l’élève de 6è ou 5è qu’ils parrainent dans le cadre du projet « solidarités photographiques » de rajouter un commentaire succinct. Voici quelques exemples de copies, illustrées des portraits de chaque binôme réalisés par Christophe Beauregard.

 

Aurélien Saby, professeur d’anglais en ECS1